Le secteur des viandes forme un appendice car entre le moment où fut décidée la rénovation des Abattoirs de la Villette et leur ouverture attendue, le contexte avait changé et rendait caduques ces abattoirs qui allaient être reconvertis en Cité des sciences : jolie rencontre avec l’Histoire, au moment où Paris-Rungis vient d’être retenu pour accueillir la future Cité de la Gastronomie.
Depuis 40 ans, ce secteur a souffert : crise de l’ESB, de la dioxine et de la grippe aviaire mais à chaque fois, les professionnels, véritables phénix, se sont relevés pour renaître de leurs cendres. Le courage admirable des grossistes pour affronter les épreuves, la solidarité entre le secteur des viandes et celui de la triperie pour assurer la survie des opérateurs, les avancées technologiques pour rassurer les consommateurs, en introduisant la traçabilité dans le secteur des viandes et la création d’une caisse commune pour mettre en œuvre cette traçabilité, ont ensemble permis de relever les défis.
Preuve de cette réussite aujourd’hui, les produits carnés représentent 20% des arrivages sur le marché physique et 300 000 tonnes commercialisées en 2011.