Du 6 au 8 juin, nous fêterons les 50 ans du secteur carné au MIN, où les carcasses, gibier, volailles et abats se négocient depuis 1973. Pour rappel, ledit secteur a été installé au Marché après l’échec de son transfert depuis les halles de Paris vers les abattoirs de la Villette. Dès lors, la filière carnée a prospéré, et s’est largement modernisée depuis son installation au MIN.
Des abattoirs de la Villette au Marché de Rungis
4 ans après le « déménagement du siècle », le Marché de Rungis accueillait, en 1973, les grossistes du veau, du porc, de la triperie et du bœuf. Aujourd’hui, je suis particulièrement heureux de lancer le jubilé de l’arrivée des « chevillards » au Marché de Rungis, en compagnie de l’ensemble des opérateurs du secteur des produits carnés. Du 6 au 8 juin, les visiteurs du Marché auront l’occasion de découvrir, ou de redécouvrir l’exceptionnelle variété de viandes, volaille, gibier, produits tripiers et porc proposée chaque jour sur le carreau, lors d’un événement pas comme les autres !
J’ai profité de cette opportunité unique pour remercier les grossistes du secteur pour leur engagement sans faille, car c’est en grande partie grâce à leur courage, à leur solidarité qu’ils ont été en mesure de faire face aux crises sanitaires, et relevé de multiples défis pendant un demi-siècle. Leur force ? Elle est aujourd’hui à chercher du côté de la diversité des produits, mais aussi, et surtout, de l’hygiène et de la traçabilité.
Un savoir-faire unique tourné vers le développement durable
Au Marché de Rungis, les produits carnés représentent aujourd’hui 15,5 % des arrivages sur le marché physique. En outre, 280 000 tonnes ont été commercialisées en 2022, pour un chiffre d’affaires de plus de 1,6 milliards d’euros. Ces très bons résultats s’expliquent par le savoir-faire unique des grossistes, et leur souci constant de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.
Désormais, les opérateurs axent leurs efforts sur le développement durable. Le bien-être animal et le respect de l’environnement ne sont pas incompatibles avec la consommation de produits carnés, qui joue un rôle clé dans la sécurité alimentaire mondiale, mais aussi dans la préservation d’un modèle agricole rural. Ils travaillent également à développer de la viande « ultralocale », issue d’Île-de-France : un axe de travail prioritaire pour étoffer l’offre d’ores et déjà exceptionnelle des différents terroirs de France !