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Édito de Stéphane Layani – Avril 2016

28 avril 2016

Créateur de proximité

 

Les Marchés de Gros sont à l’honneur ! Le 7 avril, la 2ème édition de la Journée nationale des Marchés de Gros a été organisée par la Fédération, à Rungis. En tant que Président du plus important Marché de Gros, j’ai été très heureux d’accueillir nos confrères et consœurs, notamment Jean-Jacques Bolzan, le Président de la Fédération, avec qui je travaille main dans la main pour promouvoir les Marchés de gros pour ce bel événement fédérateur. A nous tous, nous représentons les 22 marchés de gros français et belges. Ensemble, nous approvisionnons 45 millions de consommateurs quotidiennement, nous pesons près de 12,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, nous générons 30 000 emplois directs. Ce n’est pas rien !

Tous les acteurs étaient réunis : de nombreux élus, des agriculteurs et commerçants en passant par les grossistes évidemment mais aussi les transporteurs, les restaurateurs et de nombreux acteurs économiques sans oublier la présence importante des journalistes.

Les Marchés de Gros sont un véritable outil de politique publique alimentaire et agricole au service des territoires : ils doivent être soutenus et accompagnés comme tel dans leurs défis pour demain.

Nous jouons un rôle incontournable dans l’approvisionnement des territoires. Nous sommes la centrale d’achat des commerces de proximité et de la restauration. Pour préserver ce précieux circuit de distribution, nous devons avoir une place définie dans les politiques d’urbanisme. Outils d’aménagement du territoire, pôles de logistiques alimentaires pour approvisionner restaurants et commerces de proximité.

En amont, nous offrons une alternative indispensable aux centrales d’achat de la grande distribution ; en aval, nous permettons de conserver de la qualité, de la diversité et nous participons à l’attractivité du territoire avec, notamment, le manger local. C’est grâce à nous, Marchés de Gros, que les quartiers sont animés et conviviaux. Prendre du plaisir au restaurant et partager un moment, se faire conseiller par son fromager ou son primeur, sentir et goûter les produits sur son marché, composer son bouquet chez le fleuriste est un véritable mode de consommation au-delà du simple circuit économique. Il représente un art de vivre et un modèle précieux à défendre !

Stéphane Layani, Président-directeur général de la SEMMARIS