Mardi 21 février au matin, le Président de la République Emmanuel Macron nous a fait l’honneur de venir au Marché de Rungis, pour saluer le travail quotidien qu’y fournissent ses 13 000 salariés.
Le travail, une valeur commune aux 1 200 entreprises du Marché
La réussite au mérite est une réalité à Rungis, et le travail une valeur forte partagée par les 1 200 entreprises du Marché. C’est justement pour célébrer la valeur du travail que le Président de la République Emmanuel Macron a rendu visite aux opérateurs et clients du Marché, dans la foulée des débats sur les retraites.
A Rungis, l’ascenseur social fonctionne très bien. La preuve ? Les exemples de succès entrepreneuriaux abondent au Marché. En effet, beaucoup de chefs d’entreprises ont commencé au Marché au plus bas de l’échelle, il y a 20 ou 30 ans, en vendant des produits, voire en poussant des chariots. Certains d’entre eux ont même créé des entreprises qui génèrent des millions d’euros de CA, et emploient des dizaines de salariés. Certes, les conditions de travail ne sont pas toujours faciles au Marché, entre travail de nuit et froid extrême. Cela dit, les plus volontaires et les plus enthousiastes ont toutes les chances d’y réussir. Grâce à leurs efforts, ils peuvent en effet faire de belles carrières au Marché de Rungis.
La pénibilité, une réalité à prendre en compte
Le Président Emmanuel Macron est venu au Marché de Rungis pour parler aux travailleurs qui se lèvent tôt. Quelques minutes à peine après son arrivée, c’est sur les retraites qu’il a été interpellé. Il faut dire que sur le MIN, la pénibilité est quotidienne et les carrières longues courantes, alors la réforme des retraites inquiète. Pour le chef de l’État, qui a justifié à nouveau sa position devant les salariés de Rungis, l’âge légal de départ à la retraite doit être repoussé dans tous les cas comptant sur le “bon sens” des Français et assumant “une vérité qui fâche”. “On a moins d’actifs qu’il y a 20 ans, on a plus de retraités et on vit plus longtemps, donc ce n’est pas vrai de dire qu’on peut garder les mêmes âges (de départ), ça ne marche pas cette affaire”, a-t-il déclaré, en affirmant tout de même vouloir tenir compte “des différences“.
“Le travail doit continuer d’être mieux rémunéré” et “on doit adapter les carrières“, a aussi indiqué le chef de l’État, estimant que “le vrai débat que l’on doit avoir dans notre société, c’est un débat sur le travail“.