Sélectionner une page

Rungis exporte son savoir-faire à l’étranger et va créer un marché de gros à Saint Pétersbourg

25 septembre 2013

Le savoir faire agricole et agroalimentaire français s’exporte bien. Le Marché International de Rungis a été retenu par les Russes pour la création d’un homologue à Saint Saint-Pétersbourg, première pierre d’un réseau plus vaste.

La coopération agricole franco-russe, il y a encore quelques années au point mort, s’intensifie de jour en jour. Pour preuve, Rungis a été retenu pour créer un marché de gros à Saint Pétersbourg, première pierre d’un réseau qui comptera à terme douze marchés de gros en Russie. Une sacrée avancée au pays de l’ex-économie planifiée, où le libre marché n’avait pas court. Compte tenu de l’importance des exportations de produits agricoles et agroalimentaires français vers la Russie (1,2 milliard d’euros en 2012), les chefs d’entreprises françaises et russes, qui se sont rencontrés la semaine dernière pendant trois jours à Moscou et dans la capitale des Tsars, ont aussi ciblé trois autres filières où le commerce doit progresser. Il s’agit de l’élevage porcin, l’élevage bovin et la filière de la pomme de terre. La branche du lait fera l’objet de travaux ultérieurs.

2100 bovins expédiés en Russie

La Fédération nationale bovine a aussi présenté son savoir faire en matière de génétique qui a abouti à la création d’une association d’éleveurs russes de bovins de races françaises. Pour accroître cette coopération, quelque 2 100 bovins vivants vont être expédiés en Russie dans le cadre d’une expérience pilote. Un premier lot de 300 bêtes arrivera à la mi-octobre.

Dans la viande porcine, le rétablissement de l’agrément d’une grande entreprise française a été obtenu. Pour les autres entreprises il est actuellement en cours d’examen par les autorités sanitaires russes.

Dans le secteur végétal, la délégation française a pu exposer les caractéristiques du système de maîtrise phytosanitaire de la production de pommes de terre afin d’appuyer la demande de levée de l’embargo russe en vigueur depuis le 1er juillet dernier.

Enfin dans le domaine de la recherche, les ministères français et russes ont convenu de renforcer leur coopération en matière d’enseignement et de recherche agronomique et vétérinaire au travers notamment de l’organisation en 2014 des troisièmes rencontres universitaires franco-russes à Moscou.

Extrait du figaro, écrit par Eric de La Chesnais, publié le 24/09/2013