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Edito de Stéphane Layani – Novembre 2014

20 novembre 2014

Notre Marché continue à tirer son épingle du jeu dans un environnement économique complexe voire agité.

Tout d’abord le chiffre d’affaires réalisé par les 1200 entreprises implantées à Rungis, qui a atteint les 8,8 milliards € en 2013, en augmentation de 3,8 %. Les progressions les plus notables sont à attribuer aux grossistes (sur carreau et à service complet) en fruits et légumes (+6 %), en marée (+5 %) et en volaille (+3,9 %). Le marché physique avec présence d’acheteurs a d’ailleurs progressé dans sa globalité de 5,1 %.

Ensuite, l’empreinte économique du MIN, selon une étude réalisée pour les Entretiens de Rungis par le cabinet Utopies. Il y est démontré que notre Marché contribue à l’économie et à l’emploi bien au-delà du seul site de Rungis. Chaque euro injecté par le MIN dans l’économie a ainsi un effet multiplicateur très supérieur à ce que l’on peut rencontrer dans d’autres domaines d’activité.

Quelques grands chiffres à retenir: 7,5 milliards € sont réinjectés dans l’économie sous forme d’achats, de rémunérations ou de fiscalité; le MIN pèse au total 0,33 % du PIB de la France. Chaque emploi sur le Marché permet de créer ou maintenir 7,5 emplois équivalent temps plein dans l’économie française, soit un impact total de près de 10 2000 emplois en France, soit un actif occupé sur 300 dont la rémunération est totalement dépendante de la vie du site. Il permet de créer ou de maintenir 35 360 emplois dans la filière agroalimentaire française (agriculture, pêche, IAA).

Il apparaît ainsi de manière évidente qu’en offrant un débouché régulier et qualitatif à la production agricole française et en maintenant des emplois localement à tous les stades de la filière agroalimentaire, le Marché de Rungis a un effet catalyseur totalement unique dans l’économie française; tant dans le soutien à l’emploi que dans son rôle pivot de développement de la filière agroalimentaire nationale.

La constante baisse du nombre global de salariés (-0,7 % cette année encore) peut se justifier par le contexte économique et les gains de productivité réalisés, mais ces explications ne sauraient masquer le retard général dans le recrutement de profils plus qualifiés, la préparation des départs en retraite, les difficultés de recruter et la faible part de formations engagées en dehors des formations obligatoires.

Nous devons prendre à bras-le-corps collectivement et individuellement ces problématiques qui seront des enjeux forts pour les années à venir. Je souhaite que, dès l’année prochaine, avec vos représentations professionnelles, nous puissions nous pencher sur notre stratégie RH autour des trois axes suivants: mieux identifier nos besoins, mieux nous faire connaître via une marque employeur forte, renforcer les moyens d’action pour développer et l’attractivité du site et l’employabilité de ses salariés.

Bonne préparation des fêtes de fin d’année à toutes et à tous!